A L'Aube Du Sixième Jour / The Sixth Day

Réalisateur : Roger Spottiswoode
Avec : Arnold Schwarzenegger, Michael Rapaport, Tony Goldwyn, Robert Duvall, Michael Rooker, Steve Bacic
Durée approximative : 2H03
2000
Genre : Action clonée
Degré de violence : Honnête
Degré de gore : Quedal
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Schwarzenegger devient vieux. C'est pas nouveau. Il devient aussi très mou. Ne crachons pas d'entrée dans la soupe, A L'Aube n'est pas un si mauvais film que ça. De toute façon, dès qu'une grosse pointure du cinéma apparaît, aujourd'hui la tendance actuelle consiste à la démolir le plus possible pour " faire bien ". Donc le pauvre Arnold s'en ai pris plein la tronche pour pas un kopeck, ce qui est plutôt injustifié. Le film propose d'ailleurs un démarrage plutôt bon. Il est peu fréquent de voir les choses si inversées. En général, le début est plutôt mollasson et la fin démente. Là, c'est l'inverse. La première partie est très riche en surprises et rebondissements. Une très bonne chose puisqu'on commençait vraiment à croire que le père Shchwarzy n'était plus bon à rien. Erreur ! Sous prétexte d'un simple test sanguin, Adam Gibson se retrouve cloné. Si l'idée de base n'est pas nouvelle, on apprécie le point de vue de la chose et les quelques idées qui apportent au scénario une touche d'innovation. On a de l'action car suite à un attentat et à une mésentente, Adam est confondu avec Hank Morgan (joué par Michael Rapaport, comme d'habitude très bon en second rôle) et doit donc disparaître. Chose, il va de soi, plus compliquée que prévu. Les bad-guys tués reviennent inlassablement le traquer puisque à chaque fois qu'ils meurent, le gros méchant du coin leur redonne la vie.
Les 2 critiques qui ont le plus pesé sur le film sont par contre assez justifiées. La première accuse le fait que si le film traite du clonage, il ne l'aborde jamais de face. Pour le politiquement correct, il aurait pu être mal vu de tant montrer du doigt une science qui risque de faire parler d'elle dans les prochaines années. Il en est que le film est un film d'action et pas un thriller psychologique, maintenant vous le savez. Après, c'est plus de la faute de Spottiswoode qu'autre chose. Si vous avez le malheur de réaliser un James Bond, ça vous suit jusqu'à la fin de vos jours. En fait, A L'Aube est un James Bond : Un méchant mégalo qui se prend pour Dieu, une nana carrément jolie, des gadgets très sophistiqués (un agenda électronique de folie, une poupée virtuelle, un hélicoptère-avion…) et un finish qui pète de tous les côtés.
La fin est assez minable avec des rebondissements pas spécialement bienvenus et une comparaison inévitable avec Total Recall sortit quand même un chouilla plus tôt. On a 2 Schwarzys ; manque de bol, la qualité n'est pas toujours là.
La petite surprise de fin de film partie est acceptable dans la mesure du fait où elle ne survient pas comme de coutume dans les 5 dernières minutes. On a une nuque bien pétée en gros plan puis la preuve par l'image qu'il va être dur de la remettre en place, une écrasée par une voiture, la même mais noyée plus tard vers la fin, une oreille percée à vif, des yeux marqués, pas mal de flingués, un cloné tout raté et une chute assez vertigineuse. On a évité de peu le tranchage de méchant à coup de pales d'hélicoptère. Dommage !Pour ceux à qui ça manque, allez donc vous remater Le Dernier Samaritain.