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Takeshi est
en passe de devenir un genre à lui tout seul. Assez rare
pour être signalé. Il va sûrement entrer
dans le panthéon des réalisateurs novateurs. Ré-inventeur
de la violence poétique, il filme comme personne d'autre
l'univers tatoué des Yakusas. A 1000 lieues du très
commercial Crying Freeman, Aniki Mon Frère est une histoire
contée avec beaucoup d'émotion. Des sentiments
qui couvrent un style brutal qui fait mal. Les Yakusas ne se
font pas de cadô, ils taillent, tranchent, perforent,
décapitent mais se respectent parce que, merde, et l'honneur,
hein ? Après un départ à la Tarentino -mais
le talent en moins (où on ne comprend forcément
rien)- et un il crevé, on s'attache à une
bande de voyous qui va par la suite vraiment douiller. Et comme
d'hab, Takeshi
"Beat" Kitano se réserve un final grandiose
durant lequel il s'en prend plein la gueule. Reste Omar
Epps qui signe ici son meilleur rôle; on se demande
toujours ce qu'il s'était envoyé avant d'accepter
de jouer dans Dracula 2001.
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Film plus violent que
gore. On à droit à un il lacéré
au moyen des débris d'une bouteille de verre, à
pas mal de doigts coupés en gros plan et même à
un éventrage au couteau de cuisine avec tripes à
l'air en bonus, à une décapitation HC, à
un suicide convaincant et à un boum dans une voiture.
Il le dit lui-même, il veut que les scènes de violence
fassent vraiment mal. C'est gagné ! A noter que les Yakusas
ont une façon très personnelle de se curer le
nez avec des baguettes chinoises.
Dissection d'une mort |
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