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Cliffhanger
Réalisateur : Renny Harlin
Avec : Sylvester Stallone, Michael
Rooker, John Lithgow
Durée approximative : 1H48
1993
Genre : Action
Degré de violence : Violent
Degré de gore : Sans plus
Retour aux sources pour un Rambo athlétique et dynamique
Après une vague incursion dans le monde de la comédie
qui n'a pas eu un grand succès, Sylvester Stallone joua ses
dernières cartes en misant très gros sur Renny
Harlin, réalisateur ambitieux qui avait déjà
à son actif l'un des épisodes de Freddy
les plus rentables et un film d'action qui détruisait tout
sur son passage. C'est ce qu'on attend de Stallone : Qu'il pète
tout !
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Sa tronche ne se prête pas trop à
l'humour et sa carrure fait plus de lui un bourrin de base qu'un
enfant de cur. Donc, faute d'un quelconque scénario,
on le balance en haute montagne avec pas mal de seconds rôles
connus et on s'arrange pour que le temps ne semble pas trop
long
Malgré sa situation de départ un peu
gonflante, Cliffhanger est ce qu'on peut appeler un très
bon film d'action dans la mesure où on ne cherche aucunement
à s'embarrasser de détails inconvenants. On fait
dans le sauvage, dans le cliché, dans le bébête
mais l'essentiel est que le spectateur soit détendu et
surpris. Pari gagné ! |
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Si on enlève une première partie
un peu longue qui s'attarde sur l'aspect humain de Stallone
(tu parles si on s'en branle) et un finish qui fait trop studio,
on découvre alors un film qui relance le un contre tous
déjà vu dans 58 Minutes Pour Vivre
Cliffhanger
a aussi lancé la mode très appréciée
de l'ouverture qui prend à contre-pied. Le film démarre
alors sur une touche très noire qui laisse forcément
présager un dénouement moins conventionnel qu'à
l'habitude. Renny Harlin
prouvera à plusieurs reprises qu'il est plutôt
doué en ce qui concerne les effets de surprises mais
qu'il ne force jamais les choses. Ainsi, même si le film
présent est vraiment bon, il n'empêche pas de grossières
erreurs scénaristiques ou des facilités pas toujours
très digestes. Pourtant, voir Stallone faire un retour
aux films d'action, quand son concurrent direct de l'époque
se pétait aussi joyeusement la gueule, est plutôt
une chose agréable, d'autant plus acceptable que le film
propose son lot d'action et de violence. Toujours bon à
prendre.
Un avion détourné, trois malles pleines de fric
qui se perdent en altitude, deux alpinistes qui se tirent la
gueule et on est parti pour une grosse heure et demi d'action.
Michael Rooker
joue un mec borné mais sympathique, Lithgow fait un méchant
très acceptable et Stallone est increvable
Les
salauds du film se tirent tous dans les pattes, ce qui peut
parfois favoriser le boulot des héros mais dans l'ensemble,
les morts, bien que peu crédibles, sont soignées.
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Après une cascade aérienne digne d'un James
Bond, les choses partent en eau de boudin quand des terroristes
décident de prendre en otage des guides de montagne. Ces derniers
n'étant pas les derniers des couillons venus, l'action va bien
vite se manifester et joyeusement embarquer le plus crétin
du lot dans une grosse avalanche. On se racle la gueule contre la
glace, on se fait du feu avec des billets de banque, on s'empale sur
des stalactites, on se flingue dans le dos, on se balance dans le
vide, on se gèle dans l'eau des cimes, on se fait péter
dans des hélicos
Souvent gratuit, le film laisse néanmoins
un bon souvenir. " Là-haut sur la montagne, les deux
pieds les deux mains dans la merde
"
Dissection d'une mort |
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