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Jason Va En Enfer
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Jason Goes To Hell - The Final Friday
Réalisateur : Adam Marcus
Avec : Kane Hodder,
Steven Williams
Durée approximative : 1H25
1992
Genre : Horreur
Degré de violence : Violent
Degré de gore : Mitigé
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Sur les derniers épisode, Jason
a énormément perdu en superbe à cause de scénaristes
à peu près aussi cons que les réalisateurs qui
acceptaient de mettre en image les idées les plus débiles
possibles. Comme bien souvent, les liens entre les films sont assez
flous. Jason
a une sur qui semble être la seule capable de lui foutre
une dérouillée. Ah, oui ! Parce que Jason
n'est pas mort. Il est encore à Crystal Lake et se fait gentiment
éparpiller à grand coups de bazookas. Et là,
nouvelle pirouette, il peut se réincarner dans le corps d'autres
personnes. L'enveloppe reste donc celle d'un humain mais la force
est toujours celle de Jason.
Partant très rapidement en n'importe quoi général,
cet épisode est lamentable en bien des points. Si on veut déjà
bien faire abstraction d'un des scénarios les plus crétins
jamais vus, on peut reprocher des acteurs qui n'y croient plus trop,
des scènes peu travaillées et des morts loin de ce qu'on
est en droit d'attendre dans un tel film. Jason ne massacre plus,
il expédie. Ca va tellement vite qu'on ne peut même pas
se rendre à quel point le film avait peu de moyens. Le titre
annonce clairement que Jason
va en enfer mais avoir titré la chose " The Final Friday
" est complètement abusé puisque d'autres films
ont suivi
Comme si les producteurs ne l'avaient pas anticipé
!
Comble du misérable : Aucune mort n'est vraiment jouissive.
On espère tellement mais rien n'arrive. Une scène de
cul dans une tente a même été ajouté après
une première projection tellement le film semblait mou. Dans
Jason Va En Enfer, on pisse en 2 secondes montre en main, on fait
toujours des groupes de un, on ne s'inquiète de rien, on se
pète les doigts, on se fout de la gueule du monde, on utilise
de la magie, on ne fait pas attention au reflet de la caméra
et finalement on fait des clins d'il aux tueurs en série
concurrents. Si certaines scènes sauvent tout juste l'ensemble,
disons que cet épisode fait quand même partie des moins
bons du lot. Dernière chose : La fin, avec du recul, peut presque
faire se demander si le réalisateur ne se foutait pas de la
gueule des spectateurs
Joker ! |
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