King Cobra

Réalisateur : David et Scott Hillenbrand
Avec : Pat Morita, Scott Brandon
Durée approximative : 1H26
1998
Genre : Navet
Degré de violence : Rien
Degré de gore : Rien

On ne sait pas trop pourquoi mais il y a maintenant quelques temps les serpents ont eu leur heure de gloire devant la caméra. 3 films " majeurs " sont sortis et ont tous faits un retentissant flop dans la mare du box-office. 2 d'entre eux n'ont pas eu le droit de sortir en salles. Vu les coûts engendrés par une telle entreprise et les recettes respectives des 3 horreurs, on ne peut qu'applaudir le trait de génie qui a poussé les éditeurs à laisser ces saloperies moisires sur une étagère poussiéreuse.

Il faut par ailleurs toujours qu'il y en ai un plus con que les autres qui décide de voir et d'apprécier ce genre de film. Rien ne sauve King Cobra de la noyade absolue. Rien ! Il est même très dur de le regarder en entier d'une traite tellement il est insupportable de médiocrité. Scénario quasi inexistant, effets spéciaux vraiment foireux, acteurs plutôt débiles et action molle comme un fruit pourri. Tout démarre dans un laboratoire pas high-tech du tout ou une espèce de génie taré essaye de mettre au point un produit qui lui pète à la gueule. Le labo prend feu et déboule d'on ne sait où un cobra de la taille d'un bus. Et que paf il se fait un des scientifiques et que re-paf il disparaît sans laisser de trace.
On a ensuite quelques années plus tard (?) le même serpent qui revient avec la traditionnelle caméra subjective pour économiser des sous et la musique bien flippante (?) pour rappeler qu'un gosse va sûrement y passer. Filmé avec une fainéantise sans égale, manquant et de consistance et de moyens, King Cobra peut indéniablement prétendre au titre du film le plus pourri de l'histoire de l'horreur. A regarder en connaissance de causes et surtout de conséquences : Perte irréversible de 20 points de QI, peur des serpents refoulée etc…
Il y a mort d'hommes, de femmes, de gosses. Le serpent arrive bien souvent sans que personne ne le voit (crédible) et frappe ses victimes qui meurent instantanément à cause du poison hyper toxique qu'il sécrète.
C'est pas gore, pas violent et limite foutage de gueule. Les morts se ramassent à la pelle comme si le serpent bouffait 5 fois par jour. Une scène de boules vraiment amateur vient aussi achever le film en son milieu et la rescue-team du coin composée de chasseurs tous plus beaufs les uns que les autres se fait expédier à une vitesse affolante. Heureusement que les héros sont là, accompagnés par le ninja de Karaté Kid, puisqu'ils réussissent à enfermer le monstre dans une cage… Bourré de conneries et de grossières erreurs, le film peut presque devenir une perle grâce à ça ! Un comble.