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La Dernière Maison Sur La
Gauche / Last House On The Left
Réalisateur : Wes Craven
Avec : Sandra Cassel, Lucy Grantham
Durée approximative : 1H30
1972
Genre : Trash
Degré de violence : WAHOU ! ! ! !
Degré de gore : Idem
Considéré comme le premier vrai film de Wes
Craven, La Dernière Maison Sur La Gauche est répertorié
actuellement comme étant l'un des films les plus trashs et
les plus dégueulasses du cinéma de genre. Actuellement
on peu certes trouver des tas de films gores et à teneur
hémoglobinienne hautement plus cradingue mais si on se replace
dans le contexte de l'époque, il faut se rappeler que le
film est sortit dans les salles et qu'il était considéré
comme une uvre à part entière, un peu comme
Scream de nos jours.
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Ca, pour choquer, ça choque
! 2 fifilles bien sous tout rapport quittent leur bouseuse maison
pour aller s'éclater en ville. Par s'éclater,
elles entendent en fait se défoncer. Cherchant de quoi
pimenter la soirée, elles se font embarquer par un quatuor
de salopards qui accumule tous les défauts possibles
et inimaginables. Même l'Abbé Pierre ne les aurait
pas eus dans son estime ! Pervers, morbides, cons, pas rigolos,
les 4 kidnappeurs vont faire l'énorme boulette de tuer
les 2 filles puis de se rendre par mégarde chez les parents
de l'une d'elles. La vengeance sera terrible et les méchants
seront punis d'une manière particulièrement atroce.
A voir plus comme un essai que comme un vrai film d'horreur,
La Dernière Maison Sur La Gauche accumule des erreurs
bien lourdingues qui ne manqueront pas d'énerver les
spectateurs attentifs. On peut se demander par exemple pourquoi
les 4 tueurs arrivent dans cette foutue maison
Quoi qu'il
en soit, tourné pour pratiquement rien, produit par un
certain Sean S. Cunningham et joué par des acteurs inconnus
avant et après, La Dernière Maison Sur La Gauche
reste une perle pour qui veut voir une leçon de cinéma,
parce que des balloches, il fallait en avoir pour proposer ça
devant les comités de censure. |
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Wes
expliquera plus tard sa technique pour y échapper, elle
vaut le détour : Faire plus sanglant que prévu
avec tout un tas de scènes dont on se fout pour que la
censure frappe, atténue et finalement propose une version
qui approche à peu près ce à quoi le réalisateur
voulait arriver ! Pas con
Dans le domaine de la violence gratuite, on ne peut pas faire
mieux. Aucun mobile ne justifie le massacre des 2 filles. Elles
se font d'abord bien ridiculisées avant de se faire violer
puis joyeusement réduire à l'état de compote.
On a donc, entre autres, un pipi dans un pantalon, 2-3 grosses
pénétrations, quelques entailles épidermiques,
un bras coupé, une tuée HC et un pistolet troueur
de victimes. Après, les rôles sont inversés
et une fois que les 4 bourreaux sont dans la dernière
maison qu'ils auront l'occasion de visiter, on a le loisir de
se faire TRES mal aux dents (marteau + burin = mauvaise combinaison)
; on peut également voir un jeune dépressif se
faire sauter la cervelle (ça gicle), une noyée
tout bête, une zézette déchiquetée
en gros plan et un dépecé à la tronçonneuse.
Mais que fait la police ? |
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