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Attention : Chef-d'uvre ! N'en
déplaise, La Maison De L'Horreur est une pure réussite.
Il n'a pas trouvé son public en France puisque ce dernier
rejette immanquablement tout film de chocottes, s'estimant sûrement
trop intellectuel pour s'effrayer dans une salle de cinoche.
Outre-Atlantique, c'est le succès. Le carton fait au
box-office fût tel qu'une sorte d'opus vaseux naquit,
malheureusement sa qualité laissa vraiment à désirer.
Quoi qu'il en soit, La Maison De L'Horreur est un vrai film
d'horreur qui n'a rien de la potache comique, titre navrant
et dévalorisant que la presse de l'hexagone lui a punaisé
sur le dos. Critiquer le film sur le plan technique revient
à prouver publiquement qu'on n'y connaît quedal
au milieu. Critiquer le film sur le fond ou la forme est la
preuve d'une terrible lacune dans la culture horreur. Il faut
bien sûr savoir que durant ces 10 dernières années
les films de glandes se sont faits d'autant plus rares que les
réalisateurs savaient d'emblée quel accueil le
public leur réservait. Ingratitude qui a finalement payé
puisque maintenant on fait un peu plus attention à ce
qu'on sort. Démarrant sur les chapeaux de roues avec
un générique très travaillé et une
dissection à vif, le film regorge de scènes particulièrement
jouissives et gores. Tout amateur digne de ce nom se doit de
le mater au moins une fois. Une perle. |
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Aussi vrai que le film est réussi,
il ne brille pas que par cette présence hostile et malsaine
propre à la maison hantée de base. On déplore
de grosses incohérences et 2 insupportables erreurs de
plans qui sautent aux yeux dès le second visionnage.
Le sang coule aussi un peu trop suivant la personne et il a
parfois une couleur trop transparente et fluide pour être
toujours réaliste. On a aussi reproché au film
la fin un peu expédiée et l'inutile " ombre
qui tue ". La chaire à canon est composée
de 4 invités dont un traître, d'un propriétaire
un peu nerveux, d'un mari farceur comme tout, d'une épouse
infidèle et d'un second rôle négligeable.
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Après le pourquoi du comment
expliqué et les clichés de base enclenchés,
le film part emportant avec lui le spectateur attentif dans
une cadence infernale dans laquelle les morts vont s'enchaîner
crescendo pour finalement aboutir sur un dénouement moyen
mais bien dans le ton. Pour vous encourager à (re)découvrir
ce film, aucun moment fort n'est ici dévoilé.
Prenez le temps de le regarder en faisant abstraction de ces
foutus objecteurs de bonne conscience (qui n'ont d'ailleurs
pas leur place sur ce site) et faites-vous plaisir. Il vaut
vraiment le coup ! |
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Dissection
d'une mort |
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