|
Piranha II Les Tueurs Volants /
Piranha Part II : The Spawning
Réalisateur : James
Cameron
Avec : Lance Henriksen,
Ricky Paull Goldin
Durée approximative : 1H30
1981
Genre : Essai ( ? )
Degré de violence : Nul
Degré de gore : Ridicule
Bizarrement, personne n'aurait misé sur un incapable pareil
! James Cameron s'est
fait un nom avec ce film, son tout premier gros machin, suite d'un
truc totalement déjanté réalisé à
la base par Joe Dante. De mémoire, Joe Dante est le vilain
petit canard de l'horreur. Tout ce qu'il a pu faire a été
incompris ou complètement foiré, si bien qu'il s'est
fait connaître avec ses films étranges qui forçaient
à la fois à la curiosité et au respect. Dans
la première version, sortie en 1978, une petite plage toute
pépère se faisait prendre d'assaut par une horde de
poissons gloutons aux dents suffisamment acérées pour
faire couler le sang. Le film fit bien évidemment un flop
monstrueux car moins l'animal est gros, moins il est impressionnant.
Forcément, un animal de la taille d'un poing, bien que vorace
et accompagné de 80 de ses semblables, perd tout de suite
en crédibilité face à un monstre de 7 mètres
qui bouffe un humain d'un coup de mâchoire, au hasard, un
requin ! Donc, le premier film resta de triste mémoire comme
un film réalisé par celui qui deviendra célèbre,
justement, grâce à ces longs métrages débiles
dans lesquels une horde de créatures belliqueuses attaquent
tout le monde. Apparemment, une suite fut jugée intelligente
puisqu'elle vit le jour en 1981 alors que les producteurs misaient
beaucoup sur un petit jeunot pas expérimenté qui allait
par la suite devenir le géant que l'on sait.
|

 |
Ce n'était pas gagné
! A part Lance
Henriksen, il n'y a aucune tête d'affiche. Même
s'il semble à peu près croire à cette histoire
de monstres marins, rien que sa coupe de cheveux suffit à
le décrédibiliser. A ses côtés, des
tas de seconds rôles essayent de se persuader que ce film
pourrait leur servir de tremplin vers quelque chose de mieux.
On assiste alors à un festival de situations encore plus
mal jouées que mises en scène. Les acteurs sont
tous à la hauteur du scénario, les plans n'incitent
en rien à un quelconque effroi et les créatures
font tellement peine à voir que l'on en arrive finalement
à avoir plus honte pour le mec qui a réalisé
un tel film que pour le pauvre spectateur qui le regarde jusqu'à
la fin.
Venue de nulle part, une horde de piranhas -attention- volants,
fout une merde sans précédent sur une petite plage
d'une station balnéaire bouseuse comme il devait trop
en exister à l'époque. Personne ne veut croire
à l'irrationnel et tous les soupçons se portent
vers Anne, responsable d'un groupe de plongeurs dont l'un des
membres est passé de vie à trépas après
s'être éloigné des autres. |
|
Mais le spectateur sait qui est vraiment responsable
Et comme la simple vue d'un des poissons suffit à esquisser
un sourire, spécialement quand on les voit voler, tout part
en lattes dès le début. James
Cameron additionne inexplicablement les scènes d'exhibition
durant lesquels des femmes montrent tout ce qu'elles peuvent de leur
anatomie pendant que les mecs, de leur côté, quand ils
ne surjouent pas, tentent tant bien que mal de dynamiser un film mou
comme un vieux slip. Passé quelques scènes saignantes,
il ne reste rien. Le réalisateur ne sait apparemment pas ce
qu'il fait et il perd le contrôle de la situation tous les 6
plans. Les poissons ressemblant plus à de grosses libellules
qu'à des terreurs aquatiques, on comprend tout de suite mieux
d'où vient le second flop relatif à la franchise des
poissons, soit dit en passant, d'eau douce
Dissection d'une mort |
|