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Scanners
Réalisateur : David Cronenberg
Avec : Michael
Ironside, Jennifer O'Neill, Lawrence
Dane
Durée approximative : 1H38
1981
Genre : Horreur
Degré de violence : Modérée
Degré de gore : Excessif
Etant plus perçu comme un réalisateur anti-conformiste
que comme un brave gars qui a une façon débile de
filmer, forcément, tout ce que David Cronenberg touche doit
se transformer en or.
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Un peu le Andy Warhol du cinéma,
il nous a le plus souvent affligé d'un cinéma
certes en accord avec son époque mais néanmoins
particulièrement mollasson. A part La Mouche, qui doit
plus à son acteur principal qu'à quoi que ce soit
d'autre, il faut bien reconnaître que toute son uvre
se résume à filmer n'importe quoi n'importe comment.
Scanners est l'histoire d'êtres humains qui ont la particularité
de s'infiltrer dans le cerveau d'autres personnes pour y foutre
autant de bordel que possible. Un peu comme les X-Men, ces personnages
sont incompris et vivent plutôt entre eux qu'avec d'autres
êtres vivants. Tout part en vrille quand l'un d'eux décident
de lever une armée pour élever ceux de sa race
au-dessus de celle des humains. S'il n'est que fait allusion
à une hypothétique guerre entre deux créatures
différentes, le gros du film est une sorte d'enquête
qui pousse le jeune héros du coin à tenter de
péter la gueule du gros méchant, interprété
alors par un Michael
Ironside qui a eu depuis le succès que l'on sait.
Le film est très lent à démarrer, les insupportables
musiques faites au synthé (très répandues
à l'époque) achève les tympans, les longueurs
sont épuisante et il n'y a que la fin pour alimenter
la rubrique gore.. Il faut tenir jusqu'à là !
Il faut pourtant reconnaître au père Cronenberg
cette qualité qu'il avait à produire des effets
plutôt sympas. Si la première destruction de cerveau
est un peu exagérée, vers la fin le spectateur
a l'occasion de voir deux gus joyeusement se foutre sur la gueule.
Du sang, des yeux qui pètent, des visages qui s'arrachent.
D'autant plus appréciés qu'avant la synthèse
ne venait pas tout pourrir. Heureusement que ces quelques petites
scènes pas spécialement dégueulasses viennent
agrémenter le film, sinon c'était la trappe assurée. |
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