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2000
Genre : Horreur
Degré de violence : Sans plus
Degré de gore : Décevant
L'acte final. Soucieux de former une parfaite continuité,
Wes Craven a définitivement
enterré toute chance de faire renaître le genre avec
un film qui peut laisser pas mal de questions en suspens. On peu
entre autre demander si ce film avait une réelle raison d'être.
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En effet, si sur le plan de l'histoire ce dernier
épisode est indispensable, sur le plan du divertissement
pur il tient déjà largement moins la route. On
peut lui trouver beaucoup de reproches pour finalement que très
peu de qualité. Dans le domaine de l'impardonnable, le
plan de base a été honteusement copié sur
celui du deux, à savoir que le début lorgne maladroitement
sur la comédie bien potache pour ensuite se prendre trop
au sérieux. Les retrouvailles des héros se font
sans la moindre émotion, les nouveaux venus ne sont pas
plus intéressants que ça et le ballet des morts,
autrefois si jouissif, n'est plus qu'un banal festival de cadavres
sans la moindre originalité. Il y a certes quelques découvertes
mais pas vraiment de quoi crier au génie. On évite
heureusement tous les poncifs du genre, ce qui sauve le film
in extremis.
La balance entre l'inutile et l'appréciable est fort
peu désavantageuse pour le film.
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On peut par exemple jeter tous les personnages
secondaires plutôt crétins, l'explosion peu crédible
de la maison au milieu du film, le flic qui drague Sidney, le
gadget qui peut maintenant imiter à la perfection toutes
les voix possibles et inimaginables et l'histoire qui tire trop
en longueur sur la fin. Parmi les quelques moments forts du
film, la participation éclair de Carrie
Fisher et la scène d'ouverture peuvent être
vues comme des bonnes surprises. |
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On apprécie aussi le harcèlement téléphonique
toujours aussi efficace suivant les victimes et les rêves dérangés
de Sidney, qui n'a dans cet épisode plus le premier rôle.
Wes a ainsi fait l'effort de
centrer le film sur plusieurs personnages au lieu d'égoïstement
relater les faits suivant un point de vue unique. La scène
du fax est vraiment bien fichue mais perdue au milieu de trop de moments
sans la moindre saveur. Et toujours un increvable bonhomme masqué
qui ne s'avère au final qu'être un humain blindé
jusqu'à l'overdose de sentiments. Un beau gâchis !
Dissection d'une mort |
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