Starship Troopers

Réalisateur : Paul Verhoeven
Avec : Denise Richards, Casper Van Dien, Jake Busey, Michael Ironside
Durée approximative : 2H01
1997
Genre : Action
Degré de violence : Très violent
Degré de gore : Très gore
http://www.starshiptroopers.com/


Surfant depuis bien longtemps sur une belle vague qui le portera encore loin, Paul Verhoeven sait qu'il maîtrise les films d'actions. Il sait également qu'il peut se permettre pas mal de choses. Incontestablement l'un de ses 3 films les plus réussis, Starship Troopers est aussi un beau clin d'œil à ses " enfants ".
On retrouve de petites traces de Total Recall et de Robocop très bien incrustées dans un univers high tech ou l'ennemi prend l'apparence d'une sorte d'énorme araignée mutante. Le film a été montré du doigt comme un fervent défenseur de l'idéologie néonazie. Cette critique est essentiellement venue de la part des journaux américains qui ont vu en lui une insulte à leur système. Si on se place du point de vue du spectateur neutre, à savoir celui qui regarde un film pour le plaisir, on peut se régaler de la violence gratuite et parfaitement justifiée par la cruauté des extra-terrestres particulièrement belliqueux qui pullulent sur un système éloigné du notre mais apparemment pas suffisamment. Une nouvelle occasion de se foutre sur la tronche avec un monstre qui ne montre pas la moindre trace de pitié. Eliminant d'office les passages narratifs lourdingues, le film débute sur un reportage bien fichu puis enchaîne sur un flash-back. La violence va crescendo pour finalement sembler presque banale. Les héros n'ont droit à aucun traitement de faveur et personne ne peut s'estimer à l'abri d'une mort brutale. C'est presque un défaut car on ne s'attache pas aux jeunes soldats, les voyant tous se faire déglinguer les uns après les autres. Ca provoque souvent le dégoût. Sérieusement ! Le sang coule à flot et les différents membres volent d'une façon impressionnante. Il y a aussi du règlement de compte dans l'air et certaines flèches peuvent s'avérer incompréhensibles. Il en est que malgré une fin assez molle avec la traditionnelle bestiole plus grosse et plus mieux que les autres et un surplus de sacrifices héroïques le film reste une référence dans le domaine de l'action pour être l'un des premiers à utiliser les images de synthèse de façon vraiment impressionnante après Jurrasic Park. On aura attendu !
Une scène d'ouverture rapide et brutale laisse vraiment un énorme sourire sur nos visages sadiques ! Ca va saigner. Si la première partie du film est surtout introductive et dans la norme, déjà des scènes d'une rare violence visuelle viennent intelligemment donner sa force et sa personnalité au film. Un documentaire Internet présente l'ennemi ainsi que différentes techniques pour en venir à bout. Ensuite, c'est par la pratique que le sang arrive… Apparemment les bestioles sont plus coriaces que prévues ! Hommes, femmes, enfants, tout le monde y passe.Il y a tellement de morts dans le film que toutes les énumérer serait trop long.
Economisons du temps et allons le revoir, c'est plus simple. Bon film !
Dissection d'une mort