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Jason,
bourrin par excellence, est le genre de gars qui ne pose pas
de question, qui se fout du pourquoi du comment, qui arrache
tout ce qui dépasse et qui apparemment ne craint pas
grand chose. Pour la petite histoire, le jeune Jason,
tout pas beau, a beaucoup souffert durant son enfance à
tel point qu'il en a gardé d'horribles séquelles
mentales. Forcément, un zombi à la gueule masquée
qui se ballade avec une machette à la main ne laisse
pas derrière lui un a priori de mec totalement sain de
corps ou d'esprit. Pour l'esprit, c'est déjà foutu
: Jason
n'a pas aligné une phrase en plus de 20 ans de massacre.
C'est un fait ! Le corps a aussi pas mal morflé mais
comme notre hurluberlu est un immortel de base, il s'en tamponne.
La machette est un instrument inénarrable qui est à
Jason
ce que les lames de rasoir sont à Freddy.
N'ayant jamais été très original, Jason
se contente donc de dépiauter de l'adolescent de la façon
la plus explicite que possible. Ce signifie en fait que si quelqu'un
doit se prendre sa hache dans la gueule, c'est qu'il va vraiment
se la prendre et qu'on verra donc un tronche mise en deux, un
corps exploser ou des membres arrachés. La seule mort
vraiment divertissante de cet épisode foireux de la série
est donc la première vraie exécution qui survient
dans le film. Par une magie qui nous échappe depuis le
début, le tueur se déplace avec une aisance déconcertante.
La règle de base est respectée : Les jeunes sont
en train de baiser, ce qui est bien évidemment une des
3 règles à ne pas transgresser sous peine de se
sentir fort bien embêté dans les instants suivants.
Les deux groupes de un étant faits, il ne reste plus
qu'à Jason
de surprendre le connard en train de boire sa boisson pour lui
faire une bonne grosse blague. La machette transperce ici le
corps et le matelas. On aurait aimé avoir un rendu plus
violent mais c'est quand même pas trop mal. Alors que
le gars est en train d'agoniser, Jason
se dit que, merde, il est quand même en compétition
avec un tueur qui en a également pas mal dans le froc
alors il va un chouilla plus loin. On craque le lit en deux,
avec le gars à l'intérieur. C'est un peu abusé
et surtout loin des massacres d'antan mais ça vaut essentiellement
pour le plaisir de se dire que le film a marché et que
des suites peut-être moins graves verront le jour tôt
ou tard. On croise les doigts pour que les réalisateurs
qui suivront soient à la hauteur !
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