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Mission To Mars
Réalisteur : Brian De Palma
Avec : Gary Sinise, Don
Cheadle, Connie
Nielsen, Jerry
O'Connell, Tim Robbins, Kim
Delaney
Durée approximative : 1H53
1999
Genre : Science-fiction
Degré de violence : Modérée
Degré de gore : Un peu
http://www.missiontomars-lefilm.com/
A l'époque, la bagarre était plutôt rude
entre le favori (Missions To Mars) et l'outsider (Planète
Rouge). L'issu de l'affrontement a été tel
que les amateurs de sf se sont retournés vers un bon
vieux Total Recall, nettement plus bourrin et largement moins
idiot. Le comble !
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Parce qu'il faut quand même bien admettre que malgré
tout le savoir-faire d'un réalisateur comme Brian, une idée
débile reste une idée débile. Que l'on envoie
une équipe de Dugenoux sur Mars, passe encore ; que la dite
équipe se fasse éliminer par une force inconnue, passe
encore. Après tout, on ne sait pas trop ce qu'il y a tout là
haut. L'idée de l'angoissant car inconnu est donc bien préservé
car le point de départ de tout ce merdier est imprévisible.
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La suite l'est encore plus pour l'évidente
raison qu'elle est tellement farfelue que même un autiste
doté d'un putain de don de clairvoyance s'y serait paumé.
La vie sur Terre vient de Mars. Ah ? Note qu'il y a plus con
mais ça fait quand même un peu mal au derche que
de voir qu'un crétin fini comme Hemmerich est capable
de faire plus acceptable sur le même plan. Donc là
nous avons affaire à des ETs gentils tout plein mais
qui n'aiment pas qu'on leur casse les burnes à coups
d'ondes radio. Alors, si on est sympa avec eux, ils vous foutent
dans de l'eau respirable et vous embarquent on ne sait où
au fin fond de l'univers. Heu
Mais avant d'en arriver là, on aura eu le plaisir de
se lier d'amitié avec une Rescue team assez molle mais
contenant son quota de belle gueule pour qu'on apprécie.
En tête le génial Don
Cheadle qui a toujours autant la patate. Il est d'ailleurs
bon de constater que les acteurs noirs ne limitent pas leur
registre à des festivals de grimaces ou de comédies
aussi grasses que vulgaires. |
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Ici, les personnages sont limités à des
rôles maladroitement écrits car très stéréotypés
mais suffisamment bien joués pour que l'on pardonne. Viennent
ensuite la ravissante Connie
Nielsen qui reprendra à peu près le même rôle
de femme pleurnicharde dans Gladiator,
Gary Sinise qui s'offre pour un fois un personnage sympa et presque
pas taré et Jerry
O'Connell dont l'absence n'aurait choqué personne mais
qui constitue néanmoins un second rôle très apprécié.
Malgré une préparation minutieuse, l'expédition
de reconnaissance partira en lattes après plusieurs concours
de circonstances. Ainsi, on a une main bien éclatée
par des débris de verre, un mari gelé, une petite "
surprise " (frayeur ? Faut pas déconner non plus) et un
final envoyé contre un mur. Pour le vraiment dégueulasse,
il faudra repasser mais on apprécie pourtant les efforts déployés
lors de l'élimination de la première escouade. A voir.
Dissection d'une
mort |
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