On en arriverait presque à être content de voir ce mec crever la gueule ouverte sur le trottoir. On voit qu'un acteur est bon quand il arrive à provoquer un sentiment de la part du spectateur. Ici, John Enos incarne un mac qui veut faire sortir le héros de sa cabine téléphonique. Ce dernier a ses problèmes mais qu'à cela ne tienne, cette cabine ne lui appartient pas et il va tôt ou tard devoir en sortir. Peut-être qu'une batte de baseball aidera à le motiver. Mais le tireur qui guette le héros ne l'entend pas de cette oreille. Il compte bien forcer sa victime à rester dans la cabine et prétextera un moment de faiblesse de son interlocuteur pour abattre l'emmerdeur en lui tirant une bastosse dans le dos. On en est presque content tellement le caïd était haïssable. Ce n'est pas une raison mais ça soulage. Le pire de l'histoire est que c'est la mauvaise personne qui sera accusée à cause du témoignage plus que contestable des trois putes du coin.
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