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The Faculty
Réalisateur : Robert Rodriguez
Avec : Robert
Patrick, Elijah
Wood, Famke
Janssen, Josh
Hartnett
Durée approximative : 1H44
1998
Genre : Teen Movie
Degré de violence : Modérée
Degré de gore : Sans excès
http://www.faculty-fr.com
Quand le père Williamson se met à l'écriture
d'un scénario, les réalisateurs ont pris l'habitude
de courir se planquer. Si le petit gars nous a pondu un Scream
d'excellente facture, il a été largement moins
inspiré dans toutes les séquelles foireuses
dont il nous a affligés. De son côté,
Robert Rodriguez est le gars qui a été assez
taré pour mixer du Tarentino avec du Mario Bava, il
n'est donc pas à une histoire conne près !
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Ayant un certain talent pour la réalisation et pour la vision
délirante des choses, il pouvait se permettre d'apporter sa
touche à une histoire on ne peut plus pompeuse. Le coup des
extra-terrestres qui envahissent la planète n'a jamais vraiment
fait ses preuves. |
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On a toujours les 2 extrêmes
trop prévisibles : Soit les gentils zboubs mignons tout
plein, soit les gros salopards qui vont nous pourrir la vie.
The Faculty appartient à la seconde catégorie.
The Faculty a tout du parfait Teen Movie auquel un certain succès
est accordé d'office : La bande son bruyante et commerciale
avec ce qu'il faut de bon pour qu'elle passe sans encombre,
les jeunes héros dont le traditionnel Noir et le blonde
qui va avec, l'intrigue un chouilla tendue mais pas trop travaillée
pour que tout le monde puisse suivre et la dose d'effets spéciaux
qui est malheureusement devenue un incontournable depuis que
James Cameron a cru très malin de qualifier d'exploit
le fait de remplacer un acteur par du numérique. Ce qui
amène d'ailleurs vers l'un des meilleurs acteurs dans
le clan des sales gueules du moment. |
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Robert
Patrick est parfait en entraîneur contaminé. Autour
de lui on retrouve plein de jeunes acteurs prometteurs dont Josh
Hartnett et Elijah
Wood.
Plus discrète, Famke
Janssen a toujours autant de prestance et de talent. Elle
change à la perfection de peau (faut voir le film pour
comprendre le gag) et passe de la professeur calme et réservée
à la vraie pétasse sans jamais perdre en crédibilité.
On rigole un peu, on ne se fait pas peur mais on passe au moins
un bon moment. Bon divertissement !
Etant réservé à une tranche d'âge
assez basse, le film contient de la violence mais réduite
vu qu'elle s'exerce sur des méchants ETs. Belle mentalité
! A part une Salma Hayek bien expédiée et une
proviseur traumatisée, les humains se font mettre en
HC. |
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Pas forcément gênant
puisque les vicelards peuvent se rincer l'il sur les morts
plus spectaculaires réservées aux monstres. Ils
craignent l'aspirine
Acceptable dans la mesure du fait
où on s'en fout pas mal. Le film débute sur une
main percée au moyen d'un crayon, d'un visage balafré
avec des clés et de quelques coups de ciseaux. Le ton
est donné avec même un petit clin d'il aux
films d'horreur modernes. Une bite au poteau et un nez pété
plus loin, on voit un doigt se faire mordre, un rat se faire
investir par l'hôte, briser la nuque puis disséquer,
le précédent doigt ainsi que les autres valser
à cause d'un coup de lame, un il se faire éclater
à l'aide d'un stylo bic, un monstre dans une piscine
assez impressionnant mais plutôt inefficace, une tronche
renversée sur la carrelage de la dite piscine et un morphing
pas des mieux faits qui arrive au |
moment logique du dénouement à 2 balles qui fout forcément
le tout un peu par terre tellement il était télescopé.
On a en revanche les effets très réussis des monstres
sous la peau (à voir) et celui tout aussi convaincant des aliens
qui se désintègrent sous l'effet de l'aspirine. Au milieu
traînent pas mal d'incohérences grosses comme des points
noirs mais elles passent plutôt bien. Pas une réussite,
juste un film qui mérite sa chance.
Dissection d'une mort
Vers la BO |
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